Société typographique liégeoise
Organisation, 133040
Le 4 octobre 1846 naissait la Société typographique liégeoise, dont le promoteur était le poète et typographe Denis Sotiau. Les statuts prévoyaient un secours en cas de maladie, un secours mensuel aux vieux membres cessant le travail, une indemnité pour les typographes renvoyés arbitrairement. Il s’agit du premier syndicat ouvrier liégeois. Dans les statuts sont toujours utilisés les termes de « confraternité » et de « compagnons typographes », avec toujours des préoccupations moralisatrices (moralité irréprochable, …). L’association se donne une forme de mutualité car à cette époque les syndicats sont illégaux, mais ses intentions reprennent bien les idées de la lutte syndicale, ainsi que le montrent notamment la lutte contre l’abolition de la contrefaçon aux conséquences funestes pour l’emploi et les demandes d’application de l’article sur les licenciements arbitraires.Elle est parmi les fondateurs de la société coopérative "Les pharmacies populaires liégeoises". Elle est aussi parmi les promoteurs et fondateurs de l'école du livre et le premier congrès syndical universel se tient à Liège en 1880 à son initiative. A partir de 1876, elle prend le nom d'Association libre des compositeurs et imprimeurs typographes de Liège, en devenant un syndicat. En 1877, elle adhère à la Fédération typographique belge. En 1893, un seul comité gère les différentes caisses. La même année, la FTB décide : « Les associations fédérées s’engagent à ne plus admettre dans leur sein les typographes venant d’une localité où existe une association, sans un certificat signé par le président de ladite association et constatant que le récipiendaire en a fait partie jusqu’au moment de son départ ». Pour la suite voir les notes.