Fonds

Fonds S.A. Charbonnages de la Grande Bacnure (Coronmeuse-Vottem, Belgique)

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Consultation :

Consultable dans sa totalité sans restriction

Volume de la description :

116 boîtes d'archives, 6 boîtes à journaux, 5 caisses D, 62 registres (23,19)

Emplacement dans la hiérarchie :

Archives économiques et d'entreprises > Fonds S.A. Charbonnages de la Grande Bacnure (Coronmeuse-Vottem, Belgique)

Identifiant d'objet :

BE IHOES F5

Support :

Papier

Titre :

Fonds S.A. Charbonnages de la Grande Bacnure (Coronmeuse-Vottem, Belgique)

Date(s) :

[1841 - 1976]

Volume de la description :

116 boîtes d'archives, 6 boîtes à journaux, 5 caisses D, 62 registres (23,19)

Notes :

La Société charbonnière de la Grande Bacnure se constitue en 1824.  Les veines supérieures de la concession qu'elle reçoit en 1830 étaient déjà exploitées en 1325.  Lorsqu'en 1885, elle quitte le statut de "Société civile" pour devenir "Société anonyme", son exploitation se fait à partir de son siège unique: la Houillère de Gérard Cloes.  En 1920, elle fusionne avec une société voisine, la S.A. de la Petite Bacnure. Les deux sociétés dépendaient, depuis longtemps, de la famille Braconnier, et avaient, de ce fait, déjà des activités communes depuis 1865.  La société de la Petite Bacnure, dont l'appellation remonte à 1658, avait pris le statut de S.A. en 1887.  À partir de 1920, la S.A. de la Grande Bacnure a donc deux sièges d'exploitation : le siège de Gérard Cloes (à Bernalmont) et celui de la Petite Bacnure (à La Préalle).  La S.A. Charbonnière et Minière de Commerce s'est occupé uniquement de commercialisation et ce à partir de 1951.  En avril 1960, la Houillière de Gérard Cloes cesse d'être siège d'exploitation, mais subsiste en tant que siège annexe à celui de la Petite Bacnure. La S.A. des charbonnages de la Grande Bacnure arrête son exploitation souterraine en 1971, et l'activité de surface de son siège de la Petite Bacnure en février 1972.
Ce fonds complète les archives de la société qui ont été collectées par Georges Hansotte et sont conservées aux archives de l'ÉTat à Liège.
 

Résumé / Contenu :

Ces archives couvrent une période allant de 1841 à 1976 et se rapportent à la Société charbonnière de la Grande Bacnure (dissoute en 1885), de la S.A. des Charbonnages de la Petite Bacnure (de 1887 à 1920), de la S.A. des Charbonnages de la Grande Bacnure (créée en 1885 et en liquidation) et de la S.A. Charbonnière et Minière de Commerce (archives de 1951 à 1972). Elles comprennent les rapports et bilans, des documents comptables (éléments pour le calcul de prix de revient, taxes, grands livres, etc.), mais aussi de nombreux documents relatifs à la gestion du personnel (livrets ouvriers, salaires, caisse de prévoyance, rapports journaliers et accidents).
 

Mots clés 1 :

1466 – Charbonnages de la Grande Bacnure (Vottem, Belgique)
37209 – Charbon--Mines et extraction--Belgique--Vottem

Mots clés 2 :

Technique minière--Belgique--Herstal
Carrières (exploitations minières)--Belgique--Herstal

Consultation :

Consultable dans sa totalité sans restriction

Histoire de l'archive :

Le fonds de la S.A.Charbonnages de la Grande Bacnure (en liquidation) a été confié à l'IHOES en 1993, par son collège des liquidateurs, la S.A. Compagnie Gaspar et M. A Leveque. Les archives ont été enlevées en octobre et décembre dans les caves de l'ancien bâtiment administratif des Charbonnages. En raison d'un manque de place pour accueillir ce fonds de quelque 45 mètres linéaires dans son dépôt, l'IHOES l'a temporairement entreposé à l'Athénée d'Herstal. À la suite d'un début d'incendie dans le local où elles étaient entreposées (sans qu'elles aient subi de dommage), les archives ont été descendues dans les caves de l'établissement. À diverses reprises le rapatriement du fonds à l'IHOES a été envisagé (notamment lors de la location d'un deuxième entrepôt en 2008), mais n'a pas pu se concrétiser. En novembre 2017, après qu'une inspection des pompiers a mis en évidence le danger potentiel des archives en cas d'incendie, l'Athénée d'Herstal a exigé que l'IHOES récupère le fonds. Une visite préliminaire a mis en évidence que le fonds avait fortement souffert d'un dégât des eaux et de conditions de conservation médiocres. Un tri a dès lors été effectué (voir ci-dessous) avant le déménagement du fonds vers les caves du siège social de l'IHOES à Jemeppe-sur-Meuse, effectué le 28 février 2018.

Tri et élimination :

Lors de l'enlèvement initial, un tri minimal a été effectué (élimination de l'essentiel des factures à l'exception de quelques dossiers jugés particulièrement intéressants ou représentatifs de l'ensemble). Par contre, un tri plus important a dû être effectué en 2017, préalablement au déménagement. Il résulte du fait qu'une partie du fonds était attaquée (et parfois même en décomposition) et du fait que l'IHOES se trouvait dans une situation difficile en matière d'infrastructures (perspective d'un déménagement du dépôt principal, stand-by du dossier du Pôle culturel susceptible de régler définitivement son problème d'infrastructures, etc.). Tous les documents attaqués ont été éliminés, de même que certains registres strictement comptables (banques) et la correspondance commerciale. L'inventaire réalisé dans les années 1990 par Walthère Franssen, permet de se rendre compte des manques par rapport au fonds initial.